750 grammes
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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 10:57

Comment ne pas en parler ?

Alors je vous offre un extrait du livre "Les Saints Patrons protecteurs" de Jean-Robert Maréchal paru aux Editions Cheminements ,grâce auquel j'ai pu donner des noms de saints aux coffrets cadeaux proposés sur le site http://jardins-monasteres.com

 

Fêtée le 14 février, plusieurs histoires expliquent l'origine du choix de saint Valentin comme patron des amoureux : par extension, il est devenu le patron des fiancés et des couples mariés. Il est également patron des apiculteurs et des jardiniers.

 

Le martyrologue romain recense deux saints Valentin inscrits à ce jour, sans que l'existence de l'un ou l'autre ne soit certaine :

 

Un prêtre romain mourut vers 269. Il a été enterré sur la voie Flaminiène. Une basilique fut construite en son honneur moins d'un siècle après sa mort. C'est généralement ce prêtre qui est associé aux amoureux.

L'évêque de Terni mort en martyr à Rome en 273. Il jouissait d'une réputation de thaumaturge. Un jour, un philosophe romain nommé Craton vint le supplier de guérir son fils mourant. J'irai, dit l'évêque, mais tu dois me promettre que si ton fils guérit, tu deviendras, toi et les tiens, ami du Christ.

Craton promit, Valentin guérit le fils et la famille se convertit. Abundius, le préfet de Rome, en eut connaissance et fit mettre à mort le thaumaturge.

La fête de la Saint-Valentin fut instituée pour contrer la Lupercalia,fête paiënne donnée le jour de la fertilité et dédiée à Lupercus, dieu des troupeaux et des bergers, et Junon, protectrice des femmes et du mariage romain.

L'évènement le plus marquant de ces réjouissances était la course des Luperques : des hommes mi-nus poursuivaient des femmes et les frappaient avec des lanières de peau de bouc, les coups reçus assurant fécondité et grossesse heureuse à celles-ci.

 

Une autre origine est attribuée aux festivités de la Saint-Valentin. On prétendait en effet que, sous certains climats, les oiseaux s'appariaient pour la belle saison prochaine, à la Saint-Valentin, comme il est reçu qu'en d'autres pays plus froids ils s'appariaient à la Saint-Joseph. Prenant exemple sur eux, les hommes auraient trouvé ce jour propice à la déclaration amoureuse. Dans les anciens calendriers, à une époque où les devoirs de la vie civile se confondaient  avec ceux de la vie religieuse, chaque jour y était marqué par un signe qui parlait immédiatement aux yeux des initiés.

C'est ainsi que la Saint-Valentin était marquée par un soleil dans la main du saint, ou par un gaufrier : un soleil, parce qu'il était censé reprendre sa force à cette époque, qui est à peu près celle des Quatre-temps du printemps, et que les fleurs les plus précoces (amandiers, noisetiers, etc.) commencent à se montrer dans une partie de l'Europe ; un gaufrier, pour annoncer les réjouissances de Carnaval.

 

Voilà, vous en savez autant que moi sur l'origine de cette fête mais si quelqu'un a d'autres sources, qu'il les fasse partager sur ce blog !

 

Et, dans tous les cas, bonne fête aux amoureux...jeunes et plus anciens ! L'amour ne vieillit pas !

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 17:33

J'habite l'agglomération d'Orleans alors, difficile de faire l'impasse sur la naissance de Jehanne !

 

Les éditions Pierre TEQUI vous proposent plusieurs livres sur notre Jeanne Nationale.

 

Le tout nouveau " Priez pour la France avec sainte Jeanne d'Arc"

 

A l'occasion du 600ème anniversaire de sa naissance, prions-la avec ferveur pour notre pays avec les paroles mêmes de Benoit XVI ou encore le Rosaire médité à partir de sa vie. Suivons-la ensuite dans les rues de Paris pour un pèlerinage et méditons ses plus belles paroles. La vie de sainte Jeanne d'Arc est un exemple courageux pour nous encore aujourd'hui, qui nous entraîne au service de Dieu dans la joie et le don de nous-mêmes.

Format poche.

 

Jeanne d'Arc, soldat du roi

Mauricette Vial-Andru-illustrations Catherine Carré

 

Une histoire de sainte Jeanne d'Arc comme vous ne l'avez jamais lue : une vie en 13 épisodes essentiels. Faciles à retenir, qui permettront aux jeunes de bien connaître la sainte patronne de la France

Bel album relié

Dès 6 ans

 

L'Archange au glaive d'or

Mauricette Vial-Andru

 

La jeune fille qui chevauche vers Chinon, en ce matin de février 1429, a entrepris un rude voyage ! Elle s'appelle Jeanne d'Arc et elle dit qu'elle est envoyée par Dieu lui-même pour chasser les Anglais hors de notre pays et pour faire couronner roi de France le dauphin Charles.

Roman historique

Dès 9 ans

 

Le mystère de Jeanne d'Arc

Pierre Virion

 

Jeanne est la sainte du temporel. Son mystère, c'est d'avoir été choisie comme la grande sainte politique pour "le temps des nations".

Pour mieux comprendre cette intervention spectaculaire et imprévisible de Dieu, ce livre nous parle du rôle de Sainte Jeanne d'Arc, en France et même au -delà.

 

Le procès de condamnation de Jeanne d'Arc

André Wartelle

 

Le plus beau texte de la langue française n'est pas l'oeuvre d'un savant, ni d'un poète, ce sont les réponses de Jeanne d'Arc à ses juges, consignées au cours de son procès ouvert à Rouen le 9 janvier 1431 et conclu par sa mort sur le bûcher, cinq mois plus tard, le 30 mai.

Sainte Jeanne d'Arc est une héroïne nationale dont l'intervention fut décisive dans l'histoire de France. Canonisée par Benoît XV en 1920, elle fut proclamée patronne secondaire de la France en 1922, par Pie XI, on la fête au jour de sa mort, le 30 mai.

 

L'abbé André Wartelle, doyen honoraire de la Faculté des lettres de l'Institut catholique de Paris, nous présente les minutes du procès de condamnation de Jeanne d'Arc.

 

Le procès de Jeanne d'Arc

Robert Brasillach

 

Les minutes du procès de condamnation de Jeanne d'Arc offrent l'image authentique de la plus grande sainte de notre histoire.

Une jeune paysanne de 19 ans déjoue les pièges des docteurs de la loi. Ses réponses reflètent l'éclat de sa force et la pureté de sa foi.

 

Pour commencer l'année 2012 avec Jeanne d'Arc dont nous célébrons le 6 janvier le 600ème anniversaire de sa naissance en même temps que l'épiphanie, la librairie Pierre Tequi propose  des fèves en céramique émaillée à l'effigie de Jeannne d'Arc. anniversaire-jeanne-d-arc.jpg

 

Ces articles sont disponibles UNIQUEMENT A LA LIBRAIRIE (voir les coordonnées dans "liens")

 

BONNE LECTURE !

 

link

 

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 16:49

Cette soupe est la version monastique occidentale d'une soupe qui nous est parvenue d'un monastère orhodoxe du Moyen-Orient- et c'est la raison pour laquelle elle porte le nom du père de cette religion. Lors d'une famine il organisa des soupes populaires et s'occupa personnellement de nourrir les affamés, tout comme il fit don aux pauvres de la fortune dont il avait hérité. Saint Benoît reconnu que St Basile avait inspiré sa propre règle.

(extrait du livre " Les bonnes soupes du monastère" de frère Victor-Antoine d'Avila Latourrette)

 

Soupe de Saint Basile Livre-soupes-frere-Victor-Antoine-d-Avila-Latourrette.JPG

 

Pour 4 à 6 personnes                                  

 

 

1 gros oignon, en tranches

225 g de champignons en tranches

2 branches de céleri en tranches

2 carottes en tranches

9 cl d'huile au choix

2 l d'eau

2 cubes de bouillon au choix

Sel poivre au goût

Persil haché                                                                                         coffret en vente http://jardins-monasteres.com

 

 

Laver les légumes et les couper en tranches fines. Verser l'huile dans une marmite. Ajouter les légumes et les faire revenir légèrement pendant 2 à 3 minutes en remuant constamment.

Ajouter l'eau et les cubes de bouillon. Couvrir et laisser cuire lentement à feu doux pendant 30 minutes. Ajouter le sel, le poivre et le persil haché. Laisser mijoter la soupe pendant 10 minutes et la servir bien chaude.

 

 

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 19:02

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La joie de Noël remplit bien évidemment les communautés monastiques.

Je ne connais pas toutes les communautés mais je sais que dans un certain nombre, la joie ne se retrouve pas dans l'assiette.

Frère Victor-Antoine nous parle du repas de Noël dans son livre "Dans la cuisine du frère Victor-Antoine"

"...lorsque nous planifions nos célébrations de Noël au monastère, nous nous en tenons toujours à la simplicité monastique tout en demeurant "festifs". Oui nous honorons la naissance du Seigneur dans la joie et les réjouissances, avec un repas spécial. Et, bien que le menu comprenne quelques plats exquis et savoureux, nous sommes soucieux de ne pas trop nous éloigner de la simplicité monastique fondamentale et de l'idée qu'il y a bien des gens pauvres de par le monde qui n'ont peut-être même pas ce qu'il faut pour un repas de Noël décent.

Il nous revient en tant que chrétiens de toujours nous rappeler le sort des pauvres, des sans-abri, des gens qui ont faim, car c'est par eux que le Seigneur se manifeste à nous actuellement..." Le menu de Noël commence toujours par une soupe ou un potage et cela vaut également pour le jour de Noël, même si ce soir elle est un peu plus raffinée, plus festive.

 

Dans son menu frère Victor-Antoine propose Un potage de Noël avec : poireaux, chou-fleur, pommes de terre

ensuite des Crêpes aux épinards, purée de céleri-rave et de pommes de terre , une Salade mélangée avec laitue, endives ,roquette, cresson et, pour finir, des Poires à la bourguignonne

 

 

EXCELLENTES FETES DE FIN D'ANNÉE, dans la joie, la tendresse, la chaleur de votre famille !

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 18:34

Aujourd'hui c'est de chaussures dont je vais vous parler.

 

Les chaussures MARCO

 

La société nouvelle Chaussures Marco est une entrprise française située à Pont-de-l'Arche (Eure)

 

Spécialisée dans la chaussure pour femme.

 

En 2010, elle emploie 60 personnes. La première raison sociale apparait en 1833 sous le nom d'Antoine Ouin (1819-1896). Fils de François Ouin (1799-1874), il est le descendant d'une famille de cordonniers bien implantés dans la ville. Antoine Ouin apparait comme le premier fabricant de chaussons de cette famille. Il fut remplacé par son fils Léopold Ouin (1852-1937) puis par Marcel Ouin (1877-1963) et, enfin, André Ouin (1905-1997).

 

Au début du XXème siècle, cette entreprise s'est mécanisée et a peu à peu abandonné le chausson pour se spécialiser dans la chaussure confortable en peau d'agneau et pour femme. La marque MARCO fut crée à partir de "Marcel André Ouin et Compagnie" qui permit d'identifier des chaussures nationalement reconnues dans le domaine du luxe et demi-luxe.

 

Durant la Première guerre mondiale, MARCO produisit des chaussures pour l'armée. Elle cessa son activité durant la Seconde guerre mondiale faut de matériau. Elle mit tout de même au point des chaussures sur semelles de bois.

 

Après guerre, elle connut un grand essor, quand les autres usines de chaussures locales fermèrent peu à peu. MARCO recruta alors des ouvriers victimes des fermetures d'usines et employa jusqu'à 327 personnes en 1975.

 

Elle fut rachetée par la Société des Chaussures Labelle en 1974  qui la revendit à Mr et Mme Tassel en 1980. Après placement en liquidation judiciaire en février 2010, la société est rachetée en avril 2010 par Mauricette Lebras. Avec Léonard Tassel et le personnel, elle travaille depuis au rajeunissement des collections, à la diversification des modèles de chaussures ainsi qu'à l'exportation de la marque.

 

Cette usine ne demande qu'à continuer. Elle cherche des débouchés à l'international de façon à péréniser l'entreprise.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 15:20

 

link Dans les Jardins des Monastères...

 

Amoureusement entretenu, il est un lieu vital pour la communauté puisqu'elle tire en partie de lui sa subsistance mais en même temps, il révèle toute la méticulosité des moines dans le travail car cultiver le jardin, c'est rendre hommage au Créateur pour les choses comestibles qu'il a accordées aux hommes.

 

L'espace jardiné est en général quadripartite :

 

  1. Le carré des plantes médicinales ou aromatiques (herbularius). Y sont cultivées selon les régions (climat et nature des terres) le basilic, le cerfeuil, la ciboulette, la sauge, l'aneth, la sarriette, le thym, le persil, la moutarde, la menthe, l'angélique, le romarin, l'hysope, la barbotine, l'arnica, la guimauve, le millepertuis. On les emploie en cuisine mais également pour soigner les malades de l'hôpital.
  2. Le vergier où poussent des arbres dont les fruits parfument les pâtisseries du couvent (pommiers, poiriers, néfliers,amandiers, noisetiers, pêchers, pruniers, citronniers, oliviers, cerisiers, grenadiers, orangers, cognassiers, fraisiers, mûriers, abricotiers, noyers) D'autres fruits comme la châtaigne sont connus au XIIème ou XIIIème siècle mais sont délaissés par les frères car ils ne sont pas produits par le travail mais seulement ramassés. ( De nos jours, les produits sont fabriqués même avec des fruits ramassés)
  3. Le potager (hortus) où poussent les salades (laitue, romaine, pourpier, chicorée, roquette, cresson), asperges, oignons, carottes (appelées girouilles au Moyen Age), céleri, fenoui, raifort, navets, courges, citrouilles, betteraves, cardons, porées ou poireaux, choux, raves, concombres, oseille, épinards, fèves, pois, lentilles.
  4. Le jardin bouquetier qui produit des fleurs dont on se sert pour agrémenter les chapelles du monastère ou pour décorer le sol du réfectoire l'été afin de lui donner quelque fraîcheur.

Outre le jardin, le vivier était au centre de la production des choses de la table. Car le poisson, en particulier le hareng, remplace la viande par temps de carême. Très tôt, les moines ont appris à conserver au sel anchois, congre, morue, sardine. D'où la valeur hautement symbolique du sel compris comme élément protecteur.

La plupart des grands monastères étaient aussi équipés d'un abattoir et de dépendances pour conserver viandes et charcuteries.

 

Merci à Pierrette Chalendar pour son livre "La cuisine des couvents et des Monastères" sans qui, je n'aurais pu mener à bien ces descriptifs concernant les cuisines des monastères.jardin-de-cure.jpg

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 20:59

Une fois n'est pas coutume, des américains font fabriquer en France et vendent chez eux.

C'est qui ? c'est qui ?

 

La marque CHIC ET BRANCHE

 

si, si..."Chic et branché LLC " est une société américaine basée à New York (non ce n'est pas là que frère Victor-Antoine choisi ses vêtements !) Ils exploitent la marque française de prêt à porter " Chic et branché " crée en juin 2002 à Paris. La plupart des produits en vente sur leur site sont de fabrication française.

Les articles comme les tee-shirts sont tricotés et confectionnés par un personnel qualifié et consciencieux dans les ateliers situés ( et là, attention, je bombe le torse !) à TROYES ! en Champagne (ma ville d'origine !) Région textile réputée pour la qualité de ses produits, car nous voulons offrir le meilleur du savoir faire français (j'ai repris ce qui est écrit sur leur site)

Sauf que "Chic et branché" ne sait peut-être pas qu'à Troyes il y a de la main d'oeuvre qualifiée mais plus d'employeurs ! Ils ont tous préféré délocaliser la production et faire prendre quelques petites vacances à notre textile français. Où voguent les Petit-Bateau ? ou le crocodile Lacoste mord t-il à présent ?

Alors merci " Chic et branché " !

 

 

Chic et branché LLC 

825 Third Avenue 4 TH FL

New York

NY 10022

USA

 

http://wwwchicetbranche.com

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 15:03

Le pain et les légumes sont très importants dans les monastères.

Le pain est même l'élément essentiel de l'alimentation des moines, il apporte environ 90% des calories.

La Règle de St Benoit fixait à 430 grammes par jour la ration de chaque moine, mais celle-ci fluctuait selon le travail fourni et les abbayes. A Saint-Gall, la boulangerie pouvait cuire un millier de pains par jour.

Les légumes constituent le second pilier de  l'alimentation au quotidien et chaque monastère possède son jardin divisé selon sa fonction en plusieurs secteurs : les simples (plantes médicinales), le potager, le verger, et le jardin bouquetier (fournissant les fleurs).

Potages, salades (souvent avec herbes et fleurs) et bouillies de céréales forment l'essentiel des plats servis.livre recette soupes

Ajoutons à cela que des restrictions s'imposent durant les 160 jours de jeûne par an (le mercredi, le vendredi, le samedi, l'Avent, Carême, les vigiles des fêtes et le jeûne des quatre-temps établi les 3 premiers jours des 4 saisons) On mange alors maigre. Le principe est que la viande, lait, beurre, oeufs soient bannis de la table.

La viande inspire d'ailleurs des pratiques variables selon les époques et les monastères. Mais la règle de Saint Benoît interdit sa consommation (sauf pour les malades) car elle attise les passions, excite les sens et coûte cher (à méditer !)

Ce principe est respecté jusqu'au XIIème siècle. Le boeuf n'est pas très prisé, on lui préfère le veau. Et si les moines chassent rarement, ils élèvent lièvres, pigeons et gibier d'eau.

En l'absence de viande, le poisson est un aliment imortant. Au menu : poissons d'eau douce (carpe, truite, tanche, perche, brochet, barbeau, ablette, gardon, alose...) pêchés ou élevés dans des viviers, et les poissons d'eau de mer (hareng, lamproie, mulet, morue, sardine, grondin, baleine, cachalot...) Les oeufs disparaissent des tables pendant les 40 jours de Carême pour réapparaître à Pâques.

C'est un aliment de base très simple, mais pour lequel il existe de multiples recetts de préparation (frits, rôtis, farcis, brouillés). Les monastères ont du bétail, dont il faut bien utiliser et conserver le lait.

 

 

La consommation de fromage est importante (elle varie de 70 à 110 g par jour et par moine,selon les ordres et selon les époques)

De nombreux fromages ont été marqués par leur origine religieuse : Le St Nectaire, le Pont-l'Evêque, la Tête de Moine, le Munster (= monastère). Abbaye-de-Boulaur2.jpg

 

 

 

(Photo fromagerie de Boulaur)

 

 

 

 

Les fruits sont servis crus en entrée, cuits ou confits après les deux plats principaux. Ils sont parfois remplacés par des fruits secs.

Les pâtisseries adoucissent la vie austère et sont souvent associées à une fête comme peuvent l'être la galette ou les crêpes qui utilisent les oeufs et le lait avant que Carême les interdise.

 

(Extrait d'un texte de Nathalie Demichel)

 TOU921025 26

 (Photo de Bruno Rotival)

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 09:24

moines-a-table.jpgUne organisation digne des meilleurs maisons du XIXème siècle !

Avons-nous copié ?

A l'intérieur des monastères et abbayes, les jours, les nuits se succèdent toujours de la même façon : travail, méditation, sommeil, prières, offices.

L'alimentation n'échappe pas à cette règle. Rien n'est laissé au hasard, de l'heure des repas à leur contenu, de l'approvisionnement à la préparation. D'une part, parce qu'un monastère est une collectivité et quelle se doit d'être organisée pour bien fonctionner, d'autre part, parce que la nourriture est sujet sensible, puisque touchant à la santé, au plaisir, à la tentation. La règle de Saint-Benoît constitue un véritable code du bien vivre à table. Il y est mentionné des principes de base tels que le silence, la propreté, l'ordre, la ponctualité. La vie des moines à table est scandée par le calendrier religieux. Jours ordinaires, jours de jeûnes, jours de fête correspondant tous à des interdictions ou à des restrictions alimentaires qui influencent grandement les menus.

Le repas principal et ordinaire, pris, au XIème siècle, vers midi se compose de deux plats cuits (un de légumineuses, un de légumes) un pla de légumes frais ou de fruits, une livre de pain, un verre de vin. Puis, selon les jours, une pitance de fromage et d'oeufs (lundi, mercredi, vendredi) ou une générale d'oeufs (mardi,samedi) ou de poissons (jeudi,vendredi). La pitance est partagée entre deux moines, la générale est pour un moine. A certaines périodes, il y a un second repas le soir très frugal (pain, vin, gâteaux). Pendant le jeûne, le seul repas est vers 15h.

 

(Extrait de la Tonsure et la chère de Nathalie Demichel)

Dessin de l'abbaye de Rieunette

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 14:00

A l'origine, Flavien, grand voyageur romain, apporte à Flavigny son nom et la graine d'anis. En 718, Widerard, chef burgonde, fonde dans ce village une abbaye bénédictine. Ce sont probablement les moines qui ont élaboré la recette des Anis de Flavigny. A la Révolution Française, l'abbaye fut morcelée en propriétés privées. C'est ainsi qu'en 1814, on dénombrera huit fabricants d'Anis dans le village et l'abbaye.

Jacques-EdmondGalimard achètera peu à peu toutes les fabriques d'Anis du village pour n'en former qu'une seule au sein de l'ancienne abbaye. En 1870, 20 tonnes d'Anis sont fabriqués à Flavigny. En 1900, 30 tonnes. Puis 50 tonnes en 1910, distribuées un peu partout en France et déjà à l'exportation.

En 1923, Jean Troubat reprend la fabrique d'Anis. Il a l'idée de vendre les Anis dans les premiers distributeurs automatiques des gares et des métros. Il les présentera aussi dans les premiers grands magasins de Paris,les fêtes foraines et les cinémas. Ce sont 80 tonnes d'Anis de Flavigny qui sont distribuées en France, aux Etats-Unis, au Canada, en Algérie et un peu partout en Europe.P-BD-boite-man-bio-1-.jpg

A partir de 1965, son fils Nicolas Troubat fait passer progressivement la production à 250 tonnes. Depuis 1990, Catherine Troubat, sa petite-fille, a repris le relais, toujours au sein de l'ancienne abbaye.

Flavigny sur Ozerain est un petit village bourguignon à 60 kms de Dijon.

 

N'hésitez pas à rendre visite à Catherine et son équipe. Vous pourrez également visiter la fabrication de ce super bonbon qui passe ,avec une facilité déconçertante, toutes les époques

 

 

ANIS DE L'ABBAYE DE FLAVIGNY

21150 Flavigny sur Ozerain

 

www.anisdeflavigny.com

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  • : Dans les Cuisines des Monastères
  • : Retrouver une cuisine simple avec des produits du jardin telle qu'on la concevait dans les monastères et les abbayes. Différents produits de notre alimentation sont dus, à l'origine, à des moines ou des moniales, nous les partagerons sur ce blog.
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Une complémentarité pour expliquer la qualité des produits mis en vente. Le site n'existe plus mais les produits existent toujours. N'hésitez pas à vous rendre dans les monastères pour y faire vos emplettes !
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