750 grammes
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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 15:20

D'Aiguebelle à Eyguebelle...

 

La distillerie, laïque depuis 1996, perpétue les traditions, savoir-faire et recettes des moines de la Drôme Provençale.

La nouvelle distillerie s'est installée à Valaurie en 2007.  Eyguebelle.jpg           

 

Pour l'avoir visitée, cette distillerie mérite le détour sur la route de vos vacances.

 

Pour respecter fidèlement le goût spécifique à chaque recette, la marque utilise encore un herbier de plus de 100 plantes médicinales et aromatiques qu’elle enrichi régulièrement. Les recettes des liqueurs de plantes d’EYGUEBELLE, peuvent contenir par exemple, plus de 55 variétés de plantes, savamment dosées et associées : certaines, très connues, comme la menthe, la camomille, le thym, la lavande… et d’autres plus rares comme l’ambroisie, l’aigremoine, la vulnéraire, l’angélique et la myrte.
Un savoir faire artisanal inestimable, à protéger à travers le respect des méthodes et l’utilisation de certains outils complexes et artisanaux.

 

Vous pouvez visiter le musée, les vieilles bouteilles, les vieux alambics. L'unité de fabrication où vous apprenez la fabrication des sirops et liqueurs et...le moment convivial ! l'incontournable dégustation gratuite !

 

Personnellement j'aime les bouteilles surtout celles des liqueurs avec son cachet de cire.liqueur-eyguebelle.JPG

 

Non...je n'ai pas de commissions sur les ventes. Je m'y arrête dès que je suis dans la région pour mon sirop de menthe préféré.

Tout simplement l'envie de vous faire connaître ces produits .

 

Domaine Eyguebelle

3 chemin de la Méjeonne

26230 Valaurie

www.eyguebelle.fr

 

 

Avant de vous quitter une petite recette expresse (tirée de leur petit cahier de 60 recettes)

 

Salade de tomates au sirop de menthe

 

Ingrédients pour 4 personnes

 

7 ou 8 tomates de tailles et de couleurs variées

sirop-de-menthe-eyguebelle.JPG

 

4 cuil. à soupe de sirop de menthe Eyguebelle

 

 

 

200g de fromage de chèvre frais

 

 

4 cuil. à soupe d'huile d'olive                                                

le jus de 1/2 citron jaune

4 brins de menthe

mélange de baies

sel, poivre du moulin

 

Préparation 15 mn

 

Rincez les tomates, coupez-les en rondelles et réservez-les. Dans un petit bol, mélangez l'huile et le sirop de menthe Eyguebelle avec le jus de citron.

 

 

Ajoutez les feuilles de menthe ciselées, salez, poivrez.

Déposez quelques rondelles de tomates dans chaque assiette, assaisonnez avec l'huile parfumée et émiettez le chèvre dessus.

Ajoutez quelques baies et dégustez frais.

 

Bonnes vacances !!!

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 09:57

Je vous imagine sur la route des vacances.


Si, si, tout y est...le soleil, les tongs, la casquette, l'état d'esprit...Bref ! Difficile en ces jours de canicule de penser à autre chose !


Et moi, toute moite devant mon écran, pour vous parler de la route de vos vacances et d'un endroit incontournable (à mes yeux !) la drôme et la découverte du sirop d'Eyguebelle !


Il me faut d'abord vous présenter l'abbaye "Notre Dame d'Aiguebelle" à Montjoyer car c'est là que tout à commencé.


Aiguebelle a été fondée en 1137, aux confins du Dauphiné et de la Provence, par les moines de Morimond, quatrième fille de Cîteaux fondée en 1115 en Champagne.Ayguebelle-Montjoyer-PTH.JPG-2e991860.jpg

Le monastère est bâti dans un vallon isolé, comme le voulait la tradition cistercienne, au confluent de trois ruisseaux, d'où le nom de "belles eaux", Aiguebelle.

Au XII° siècle, le monastère bénéficie des donations des seigneurs voisins et accroît considérablement son domaine : il possède des terres jusqu'au pied du Mont Gerbier-de-Jonc.


À partir du XIV° siècle, les épreuves vont se multiplier : guerre de Cent Ans, peste noire, chute des vocations, surtout des frères convers qui entretenaient les granges et les terres. Les possessions sont pour la plupart données en bail. Après 1515, les abbés ne sont plus élus par les moines mais nommés par le roi : ce sont les abbés commendataires, extérieurs au monastère et qui ne se préoccupent donc pas toujours des nécessités de leurs moines ni de la ferveur de leur communauté. Lors de la dispersion des moines en 1791, ils ne sont plus que trois. Le monastère est alors pillé puis vendu comme bien national. Son éloignement par rapport aux voies de communication va le sauver de la démolition.


L'absence des moines durera moins de 25 ans : en 1815, un groupe de cisterciens vient faire revivre le monastère. Ils viennent de Suisse et sont issus d'un groupe de moines français de l’abbaye de La Trappe qui, sous la conduite du Père Augustin de Lestranges, ont parcouru toute l'Europe pourchassés par les armées révolutionnaires et permettent le renouveau monastique et cistercien en France après la chute de Napoléon.


La communauté d'Aiguebelle va se développer rapidement : en 1850, elle compte 233 moines, et fonder de nombreux autres monastères dont la plupart sont toujours vivants : Staouéli qui deviendra N.D. de l'Atlas en Algérie (d'où sont nés deux nouvelles communautés : N.D. de Tibhirine en Algérie et N.D. de l'Atlas au Maroc), Les Neiges en Ardèche, le Désert près de Toulouse, les Dombes au nord-est de Lyon, Acey dans le Jura puis Koutaba au Cameroun. Elle assure aussi la paternité d'une communauté de moniales : N.D. de Bon Secours (Blauvac) dans le Vaucluse.


Filiation

 

Notre-Dame d'Acey dans le Jura

Notre-Dame de Bon Secours à Blauvac (fabrique d'hosties)

Notre-Dame de Koutaba au Cameroun (fabrique de café)

Notre-Dame de l'Atlas pour les frères survivants de Tibhérine regroupés dans le Moyen-Atlas à 200km de Fès

Alexion1

 

 

Après avoir longtemps travaillé la terre, les moines d'Ayguebelle ont monté successivement une chocolaterie, une filature et une distillerie. 

Depuis 1996, leur produit principal est une boisson tonifiante à base de 52 plantes : l'ALEXION.

baume-aiguebelle.png

 

 

  

 

Le baume de massage d'Aiguebelle aux huiles essentielles d'eucalyptus,sauge,romarin,thym et lavandin.

 

 


D'après un article paru en octobre 1996 dans Le Point, le passage de Aiguebelle à Eyguebelle ne s'est pas fait  sans problèmes !

Quand les moines construisirent leur distillerie artisanale, c'était pour répondre à la règle de St Benoît (qui leur demande de vivre de leur travail)

L'entreprise est prospère à tel point que, dans les années 80, son PDG le père don Helred, mène grand train...et fait 50 millions de francs de chiffre d'affaires.

Mais la conjoncture se retourne et les trappistes pour s'en sortir fabrique de la vodka pour le marché russe. Mais des camions se perdent mystérieusement aux Pays-Bas, et pour finir les Russes leur laissent une ardoise de près de 4 millions de francs....Le coup est fatal, avec un passif de 5,5 millions de francs, les moines sont contraints de déposer le bilan et de licencier les salariés (et oui il en faut pour dégager 50 millions de francs !)

 

Quand un PDG nommé pour l'intérim réussit à limiter les dégâts et dégage à nouveaux des bnéfices, les moines ne veulent plus entendre parler de cette entreprise pour se consacrer à leur vie spirituelle, ils décident également de priver la distillerie de la marque "Abbaye d'Aiguebelle"

 

  Et AIGUEBELLE DEVIENT AINSI EYGUEBELLE (bientôt la suite)

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 10:05

ENFIN ! Le soleil nous fait un clin d'oeil  , il a décidé de ne faire que de courtes apparitions pour l'instant afin nous habituer à ce qu'il peut nous offrir de mieux : sa CHALEUR !

 

Dès qu'il y a soleil, nous pensons barbecue. Petits, moyens, grands...peu importe ! On veut déjeuner, dîner DEHORS !

 

Le terme pique-nique, d'origine française, désigne un repas pris en plein air lors d'une promenade, auquel chacun des convives peut contribuer en apportant qui un plat, qui une boisson.

 

Il y a une différence entre le véritable pique-nique et le repas en plein air : en effet, déjeuner ou dîner à table en plein air est courant jusqu'au XVIIème siècle; cette habitude résulte non seulement de l'absence d'une pièce destinée exclusivement à la consommation des repas, mais aussi de l'agrément que procure un endroit frais dans la verdure ou dans un jardin pendant les chaleurs estivales.

 

Toutefois le vrai pique-nique naît en tant que repas lié à la chasse, car il est d'usage, durant une partie de chasse, de s'offrir une pause pour se rafraîchir et se restaurer légèrement, souvent sur une nappe étendue directement par terre.

Cette coutume permet une relation étroite et continue avec la nature, et elle auMonet.jpgtorise les nobles dames et seigneurs à prendre quelques libertés avec les règles de la conduite à table. (On ne sait pas comment ça se termine...)

 

Le déjeuner sur l'herbe au XIXème siècle apparaît comme le divertissement raffiné de citadins, aristocrates, artistes ou gens de lettres, désireux de s'évader du cadre urbain étouffant et chaotique.

 

 

Pour votre pique-nique je vous suggère une recette monastique extraite du livre du frère Victor-Antoine "Les bonnes salades du monastère"

 

SALADE D'ORZO AUX PETITS POIS VERTS

 

Pour 6 à 8 personnes                                                                                                   

 

Salade :

 

380 g d'orzo 

480 g de petits pois (congelés éventuellement) ORZO.jpg

1 poivron rouge, épépiné et coupé en dés

1 oignon rouge, coupé en petits morceaux                                        petits-pois.jpg

1 branche de céleri, en fines tranches                                                                               

1 gousse d'ail émincée                                                                                                         

60 g d'olives noires, dénoyautées, égouttées et hachées

 

Vinaigrette

 

80 g de mayonnaise (maison de préférence sinon du commerce)

1 c à café de moutarde de Dijon (ou autre)

1 c à café de jus de citron frais pressé

Sel poivre noir frais moulu

 

Dans une grande casserole remplie d'eau bouillante salée, cuire l'orzo de 13 à 14 mn tout au plus. Egoutter, rincer à l'eau froide, égoutter de nouveau en secouant la passoire énergiquement. Transvaser dans un grand saladier.

 

Pendant la cuisson des pâtes, dans une autre casserole, cuire les petits pois dans l'eau bouillante salée jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Ne pas trop les faire cuire. Egoutter et ajouter l'orzo. Ajouter les autre ingredients de la salade.

 

Mettre tous les ingrédients qui composent la vinaigrette dans une tasse ou un petit bol et fouetter jusqu'à consistance onctueuse. Verser sur la salade et mélanger pour bien enrober.

Réfrigérer au moins 3h. Servir froid.

 

Si vous devez transporter cette salade, ne coupez pas la chaîne du froid. Glacière OBLIGATOIRE !

 

 Avec un p'tit rosé bien frais !

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 08:33

Nous n'oublierons pas le 26 mai, le jour où nous rendons hommage à nos mamans.

 

Je pense que nous avons tous ressenti, à un moment où à un autre( surtout pendant l'adolescence) l'envie de les quitter, de ne pas être né d'elles.

  

Leurs recommandations et leurs remontrances, nous empêchaient (croyions-nous) de "vivre".

Vivre quoi ? Nous n'en savions rien mais nous ne voulions surtout pas leur ressembler.

  

En fait, sans le savoir, nous coupions enfin le cordon qui nous reliait à elles.

  

Vous avez des mères castratrices, des mères indifférentes, des mères démoniaques, des mères dévastatrices, des mères possessives même pour leurs enfants majeurs. Des mères destructrices.

  

Vous avez également des enfants qui n'ont pas eu la chance d'avoir leur mère auprès d'eux dès leur naissance. Je pense à ma mère, bébé abandonné à 8 jours et "offert" à la nation.

 

Non, les enfants ne naissent pas égaux.

  

La chance d'avoir une mère nourricière aimante a donné à la mienne un mental d'acier (mais peut-être cela vient-il aussi des gènes qu'elle possède ?!)

Elle a pu nous a aimer avec beaucoup de liberté et de confiance. Ne jamais flancher, garder sa dignité dans toutes circonstances même quand elle a elle-même perdu un enfant, son fils, mon frère.

Ses valeurs elle les a obtenu grâce à cette femme qui lui a donné, de ses quelques semaines à ses 14 ans, un amour de maman que celle-ci partageait certes avec d'autres enfants placés et les siens propres, mais c'était un amour quand-même.

  

Ce n'était certes peut-être pas le même amour que l'on donne aux nôtres ( biologiquement parlant) mais ma mère n'a pas souffert d'un manque. Et c'est le plus important.

  

Tout enfant abandonné n'a pas forcément connu le même bonheur.

  

J'ai lu récemment quelques mots laissés par de grands hommes adressés à leur maman et je suis heureuse de vous en faire profiter.

(Extrait de " L'amour des mères" de Helen Exley)

 

                                                        mere-et-enfant-renoir.JPG

  

....Je puisais surtout l'âme de ma mère, je lisais à travers ses yeux, je sentais à travers ses impressions, j'aimais à travers son amour, elle me traduisait tout : nature,sentiment,sensations, pensées. Sans elle, je n'aurais rien su  épeler de la création que j'avais sous les yeux; mais elle me mettait le doigt sur toute chose. Son âme était si lumineuse, si colorée et si chaude, qu'elle ne laissait de ténèbres et de froid sur rien. En me faisant peu à peu tout comprendre, elle me faisait en même temps tout aimer.

 

LAMARTINE ( 1790-1869) Confidences

 

Je n'oublierai jamais ma mère, car c'est elle qui a planté et fait grandir en moi les premières semences du Bien. Elle m'a ouvert le coeur au spectacle de la nature. Elle a éveillé mon intelligence des choses et élargit mon horizon : ses conseils ont eu une influence durable dans ma vie.

 

EMMANUEL KANT (1724- 1804)

 

Ils se retournaient toujours avant de dépasser l'angle de la rue, car leur mère était à la fenêtre, hochant la tête, souriant et agitant la main vers eux. C'était comme si, sans cela, ils n'auraient pas eu une bonne journée. Ce dernier regard vers le visage maternel les touchait au fond du coeur, comme un rayon de soleil.

  

LOUISA MAY ALCOTT ( 1832- 1888) (Ce message me parle particulièrement)

 

Il est une observation que chacun peut faire dans sa vie : c'est le respect et l'adoration qu'ont, pour leurs parents, les hommes de grande valeur. Souvent la vie les a élevés bien au-dessus de la condition de leur enfance (...) Rien n'est émouvant, comme de voir un homme fort, remarquable, apprécié pour son talent, redouté par sa puissance, s'incliner devant une petite vieille, l'embrasser et lui dire "maman".

 

CHARLES WAGNER

L'amour de ma mère pour moi était si grand que j'ai travaillé dur pour le justifier.

 

MARC CHAGALL (1889- 1985) juste avant son 90ème anniversaire

 

La dernière s'adresse à mes enfants devenus trop grands pour les prendre sur mes genoux, pour essuyer leurs larmes et leur apporter de la magie.

 

Si je pouvais porter ton fardeau, je le ferais. Si l'argent pouvait acheter des solutions ou ma proximité t'éviter les coups, ils seraient près de toi. Cela me fait mal de ne pas t'aider, de savoir que trop de sollicitude ne peut que nuire à ta croissance. Je serai toujours là pour toi. J'espère que tu le sais, mais tu es libre, tu dois t'épanouir en t'émancipant de moi.

 

HELEN EXLEY

 

 

 

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 17:05

                          

                                           Bonne fête maman !

                         Bonne-fete-maman-copie-1.jpg 

J'ai pensé à un repas simple mais original pour la fête des mères si vous ne pouvez l'emmener au restaurant ou si vous préférez tout simplement l'intimité de votre maison.

 

Pour commencer je vous suggère une soupe glacée à la tomate (en espérant que le soleil brille de mille feux !)

 

  1. SOUPE GLACEE A LA TOMATE

 

Pour 4 personnes :

 

3 tomates bien mûres

1 poivron rouge

1 tête de fenouil

1 branche de céleri

2 carottes

1 citron entier

1/2 concombre

1 gousse d'ail

2 cuillères d'huile d'olive

quelques feuilles de basilic frais

2 cuillères à café de fleur de sel de Camargue

2 tours de moulin à poivre

gingembre frais

 

Épluchez les tomates, coupez les légumes en dés, passez le tout au mixeur.

Servez glacé dans un saladier givré ou des coupes individuelles et décorez de feuilles de basilic ciselé.

Si la soupe est suffisamment liquide, vous pouvez la servir dans des flûtes avec une paille et la proposer en apéritif. 

 

 

Ensuite, restons dans la simplicité originale

 

  1. EMINCE DE BASSE COUR A LA FLEUR DE THYM

 

Escalopes de dinde (1 par invité)

Escalopes de poulet fermier

Aiguillettes de canard

1 cuillère à soupe d'arachide

1 noix de beurre sel et poivre

1 pot de crème fraîche épaisse

2 cuillères à café de cannelle en poudre

1/2 cuillère à café de gingembre en poudre

Une tasse de fleurs de thym

 

Coupez les 3 viandes en fines lanières. Saisissez-les à la poêle dans le mélange beurre-huile, sans les laisser trop cuire.

Réservez.

Dans une autre poêle versez la crème fraîche, sel, poivre, cannelle, gingembre, portez à ébullition très lentement.

Ajoutez les fleurs de thym et les lanières de volaille (dinde et poulet).

Laissez frémir à feu très doux 5 à 6 mn.

Ajoutez les lanières de canard, poursuivez une minute.

Servez avec des pâtes fraîches ou du riz de Camargue nature.

 

En dessert, hormis le gâteau acheté en forme de coeur à la fraise (si, si c'est un classique !)

Je vous propose 

 

  1. LA COMPOTE D' YSEULT

 

Pour une dizaine de personnes :

 

4 pommes Granny Smith

4 pommes Melrose

4 pommes Reinette

Un mélange de fruits secs (pruneaux, raisins, figues, abricots...) environ 500g

500g de miel liquide, vin rouge corsé,

3 cuillères à café de cannelle en poudre

1 cuillère à café de muscade râpée

2 cuillères à café de gingembre en poudre

3 clous de girofle

1 tour de moulin à poivre

 

La compote se conserve très longtemps, il est donc préférable d'en préparer une grande quantité et de la conserver au réfrigérateur.

 

Épluchez et épépinez les pommes, puis coupez-les en quartiers.

Ajoutez les fruits secs, le miel et les épices.

Couvrez de bon vin rouge, et amenez à ébullition

Réduisez le feu et laissez cuire doucement 30 mn.

Servez glacé dans une grande coupe de verre, saupoudré de grains de sésame doré.

 

Ces recettes sont simples et facile à préparer.

Le temps que vous pourrez passer avec votre maman n'a pas de prix !

 

EXCELLENTE FÊTE DES MERES A TOUTES ET PENSEES POUR CELLES QUI NE SONT PLUS LA MAIS QUI VIVENT DANS NOS COEURS !

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 16:26

Voici la suite promise pour fêter dignement nos mamans.

 

C'est donc en 1765 que le 1er "restaurant" voit le jour.

Un certain Boulanger marchand de bouillon au 1 rue des poulies (aujourd'hui rue du Louvre) se rend célèbre pour sont pot-au-feu.

 

Une ordonnance lui permet l'années suivante, de servir des crèmes, des potages, des oeufs, du macaroni, du chapon au gros sel, de la confiture.

 

Sur la porte se lisait cette application d'un passage de l'Evangile : "Venite ad me omnes qui stomacho laboratis et ego restaurabo vos" (Venez tous à moi, vous dont l'estomac crie misère, et je vous restaurerai).

 

N'appartenant pas à la corporation des traiteurs (qui pouvaient vendre sauce, plats et ragoûts), il n'avait pas le droit de proposer à ses clients, outre des consommations, que des "bouillons restaurants".

 

En 1791, l'Assemblée nationale supprime les privilèges et les corporations, permettant ainsi une libre entreprise dans la restauration.

 

A Lutèce, et ensuite à Paris, nous trouvons dès le Moyen Âge, des plats servis pour les gens de passage. On sert des soupes, des bouillies au petit lait et à la farine de seigle, des pots au feu, des potées.

 

La Taille , en 1292, cite 21 cuisiniers et 3 öiers, plus 23 queux qui sont les cuisiniers des couvents ou des grandes maisons.

On sert aussi des viandes bouillies, des "rôties" de boeufs, de veaux, de moutons, de porcs, d'agneaux, de chevreaux, de pigeons, de chapons et surtout d'oies dont les Parisiens se montraient friands.

 

Les rôtisseurs et les pâtissiers du XVIème siècle,cuisine au moyen age en moins d'une heure, vous arrangeaient un dîner, un souper pour dix, pour vingt, pour cent personnes.

 

C'est le début de la restauration payante dans la rue. On accommode des viandes accompagnées de sauces faites par des sauciers. Elles sont faites avec beaucoup d'épices et portent les noms de "jaunette", "paresseuses", "madame cameline", "dodine",  "poitevine", la plus connue d'entre elles étant la "sauce verte" déjà célébrée par Rabelais.

 

Dans le repas à la française au 17 ème siècle, vous avez 3 services :

Le 1er contient potages et poissons

Le 2ème étale largement les "entrées", mot désignant plat de résistance

Le 3ème service voit comparaître les entremets et les desserts

 

Quand aux hors d'oeuvres, il figurent du début à la fin, ils ne constituent pas un préambule fugace mais un accompagnement perpétuel.

 

 

 

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 17:28

Ne pas oublier la date du 26 mai, jour de la fête de nos mamans !

 

Il est bon de rappeler que Marie (mère de Jésus) est la Ste patronne de nos mères.

 

Marie était une petite fille juive, fille de saint Joachim et de sainte Annne.Marie-mere-de-Jesus.jpg

 

Sa naissance, célébrée par l'Église le 8 septembre, aurait eu lieu à Sepphoris ou à Nazareth.

La tradition penche plutôt pour Jérusalem, en un lieu proche de la piscine de Béthesda. Celle-ci est située près d'une porte que les musulmans appellent aujourd'hui encore Bah Sitti Maryam, la Porte de la Vierge Marie.

 

Elle aurait été une enfant pleine de promesses pour ses parents qui avaient attendu longtemps avant de pouvoir obtenir une descendance.

 

Le 21 novembre, l'Église commémore sa présentation au Temple, mais nul ne sait à quelle occasion exactement.

 

D'après des écrits apocryphes, elle demeura dans l'enceinte du Temple et fut élevée au milieu d'autres enfants juifs.

 

Pendant 30 ans, avant que ne débute le ministère public de Jésus, Marie vécut la vie de n'importe quelle femme juive du peuple. Certains se focalisent sur Notre-Dame glorifiée en tant que reine des Cieux mais oublient qu'elle mena la vie quotidienne d'une femme juive de l'époque.

 

Elle devint la femme de Joseph, la femme d'un ouvrier. Ses mains étaient abîmées par le travail, ses pieds nus étaient poussiéreux, non pas de poudre parfumée mais de la poussière cuisante des chemins de Nazareth qui conduisaient au puits, aux oliveraies, à la synagogue.

 

Voilà juste un petit rappel !

(Extrait du livre Les Saints Patrons protecteurs de Jean-Robert Maréchal)

 

Pour honorer votre maman, peut-être avez-vous l'intention de l'emmener "festoyer" ?

 

Savez-vous que le restaurant naît en même temps que les marchés et les foires, qui obligent marchands, paysans et artisans à quitter leur demeure plusieurs jours durant.

  restaurant-au-XVIIIeme.jpg

A Paris, vers 1760, c'est une institution pour ceux  qui ont besoin de rétablir, ou "restaurer", leur santé : on y sert une sorte de bouillon reconstituant que l'on peut consommer tout au long de la journée à une table individuelle.

 

Pendant la Terreur, les restaurants deviennent des lieux de rencontre pour les aristocrates justement parce qu'ils permettent une relative discrétion, mais, sous l'Empire, ils deviennent des lieux de pure dégustation gastronomique.

 

La Révolution française, d'abord politique, s'est doublée d'une révolution dans l'alimentation, qui fait prévaloir la simplicité dans la préparation de la nourriture.

 

Pour satisfaire et passer une excellente journée avec votre maman préférée, effectivement, pas besoin de trop en faire. Elle appréciera votre présence et votre gentillesse et n'échangerait, ce jour-là, sa place pour rien au monde.

 

Si vous avez des anecdotes sympathiques (ou pas !) à raconter, n'hésitez pas à nous en faire part sur ce blog....Il est là pour ça aussi !

 

Demain....je vous propose des recettes pour ce jour festif !

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 21:21

Pour vous expliquer les nourritures du jour de Pâques, je vous livre un extrait du livre

"Les nourritures au temps de la Bible" de Miriam Feinberg Vamosh aux éditions LLB :

 

La nourriture a été un des symboles spirituels les plus forts et les plus constants. De la première Pâque des Hébreux à la dernière Pâque de Jésus (le repas où il institue la Cène), certains aliments comme le pain et le vin, sont profondément ancrés dans la mnourritures-au-temps-de-la-Bible.jpgémoire des Juifs et des Chrétiens. Le pain, avec ou sans levain, le raisin et le vin, le sel, le levain, les semailles, apparaissent tous dans la Bible en tant que leçon spirituelle.

 

Le pain était la base de l'alimentation et le soutien de toute vie humaine. Il était aussi bien la nourriture des rois que celle du fermier dans les champs. Il était consommé par le voyageur qui quittait sa maison. Lors du dernier repas, peu avant sa mort, Jésus a utilisé le pain pour un faire un signe fort pour tous les croyants.

Le raisin n'est pas une denrée aussi essentielle que le blé à la survie des hommes. Pourtant, le fruit de la vigne qui "rend la vie joyeuse" et qui "réjouit le coeur de l'homme" donne lieu à de célèbres images bibliques.

 

Pour le vin, je vous cite un extrait de l'excellent livre de Georges Ferré "L'âme du vin" aux éditions Dervy :l-ame-du-vin-Georges-Ferre.jpg

 

Plus que pour les autres fêtes, le vin est présent pour la célébration de Pâques, en l'honneur de la Cène et de la résurrection du Christ. D'ailleurs, l'Église préconise pour le "Grand Jour du Seigneur" de ne pas jeûner et de se livrer à des festivités exceptionnelles.

Le jour de Pâques, l'archevêque de Besançon, au XIIème siècle, invite son clergé à dîner en son palais où il met en place un banquet inspiré du dernier repas du Christ. Tous s'étant assis sur des bancs, devant la table dressée il bénit la chair d'un agneau, après quoi les convives boivent et mangent en écoutant de pieuses lectures. Le banquet terminé, tout ce petit monde se rend à l'église pour dire des grâces, puis au cloître où chacun prend une coupe de vin.

 

Pour revenir à nos moutons (si j'ose dire) si je vous ai cité ces passages de livres à lire c'est simplement pour vous proposer des recettes traditionnelles à partager en famille

 

Le repas le plus célèbre de l'histoire est la fameuse "Cène" en voici quelques détails :

Il y eu d'abord la bénédiction du vin, avec 4 coupes qui seront bues au cours du repas. Après avoir bu la 1ère coupe de vin, on sert un plat de légumes. Bien que l'agneau pascal soit un élément primordial du repas, il n'en constitue pas le plat principal. Sa présence est plus symbolique qu'alimentaire. D'autres viandes étaient servies à table.

 

Je vous propose à l'apéritif :

 

Une purée de fromage

 

175 g de fèta

2 verres de yaourt à la grecque

2c.s. d'aneth haché

2 c.s. de persil haché

2 c.s de menthe hachée

1/2 verre de noix hachées (facultatif)

 

Écrasez la fèta avec une fourchette ; incorporez-y le yaourt. Pour un goût plus prononcé diminuez la quantité de yaourt. Ajoutez les herbes. Servez avec des morceaux de carottes, de céleri et de concombre.

 

En entrée :

 

Le traditionnel pâté de Pâques

 

Le plat principal, la viande (vous pouvez aussi penser poissons pour ceux qui n'aiment pas l'agneau)

 

Mouton au miel et aux amandes (recette médiévale)

 

Pour 6 personnes :

 

1 épaule de mouton de 1,5 kg

150 g de miel liquide

100 g de poudre d'amandes

1 grosse cuillerée de gingembre râpé (frais de préférence)

1 bâton de cannelle

1 pointe de safran

1 dizaine de petits oignons

3 cuillerées à soupe d'huile

Sel poivre

 

Coupez votre épaule en morceaux, faites-les revenir dans l'huile très chaude. Faites dorer les petits oignons.

Placez viande et oignons dans un plat allant au four. Versez le miel liquide sur les morceaux de viande: salez, poivrez, saupoudrez de gingembre; ajoutez une pointe de safran; couvrez d'eau, ajoutez le bâton de cannelle et la poudre d'amandes.

Recouvrez votre plat d'une feuille d'aluminium percée au centre d'un petit trou pour permettre l'évaporation du liquide.

Faites cuire à four moyen 2 heures environ.

Servez avec du riz créole, si le liquide ne s'est pas beaucoup évaporé, servez-vous en pour cuire votre riz (ça change des flageolets !)

 

 

Pour le dessert, je vous suggère les "nids de Pâques" que vous trouverez chez tous bons pâtissiers. Comme pour les bûches de Noël, c'est de la génoise et de la crème au beurre parfumée au Cointreau, au chocolat, au café etc...

nid-de-paques.JPG

 

Je vous souhaite d'excellentes fêtes de PÂQUES !

 

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 00:00

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Et bien on va lui dire bonjour au printemps !

 

Attendu impatiemment ! 

Il est vrai que messieurs les nuages gris ne voulaient pas céder leur place. Bien installés, au-dessus de nos têtes, ils se disaient "ils ont des bonnets, les oreilles au chaud, les idées aussi...pourquoi céder notre place au soleil ?!"

Effectivement...dit comme ça ?!

Sauf que nous, malgré les recettes de soupes(si délicieuses soient-elles) on en avait ras la soupière !

 

Alors j'avais envie aujourd'hui de vous parler du sourire du printemps en parlant des premières fleurs !

Mais si, mais si, elles poussent dans le jardin !

Soit, vous avez mal regardé, soit c'est de la mauvaise foi (sic)

Perce-neige et crocus sont les premiers à manifester les signes d'un retour de la nature à la vie.

Prémices d'un renouveau printanier qui s'exprime bientôt à travers primevères, pâquerettes, violettes, pensées, giroflées... primeveres.JPG

 

La pâquerette, que son nom latin Belis perennis voue à une beauté pérenne, est la "fleur de Pâques" c'est le moment où débute sa floraison.

 

Si je vous parle de la pâquerette c'est tout simplement parce qu'elle est la fleur dominante de mon site http://jardins-monasteres.com

 

DJM (2)

 

Pas choisie par hasard mais tout simplement, dans la dévotion populaire, la pâquerette qui fleurit en tous lieux, qui ne se fait pas remarquer mais adoucit le regard dans un vaste champ, était le symbole de la Vierge Marie.

 

Et j'aime l'idée que cette petite fleur toute simple, sans chichis, talonne la rose et le lys.

 

Les peintres du Moyen-Âge s'intéressèrent beaucoup à elle. Jan Bruegel l'Ancien, dit de Velours, l'intégra à ses bouquets.

En Flandre elle est encore surnommée madeliefje ou meizoetje, appelations dérivées de Maghet lieve (Vierge bien-aimée) ou de Maghet suete (Vierge douce)

 

Vous avez les fleurs que l'on peut cuisiner.

Parmi les primevères, vous avez le coucou (mais non pas l'horloge suisse !) avec lequel, dans le Nord, on y fait un vin  pétillant.

 

Moi, je vais simplement vous suggérer (temps de carême !) une petite recette toute simple :

l'omelette aux soucis (je sais, on en a bien assez comme ça !)

 

Jadis, le souci on le faisait sécher et il servait, l'hiver, à parfumer les ragoûts et les potages.

 

 

OMELETTE AUX SOUCIS

 

8 oeufs

sel, poivre

pétale de 8 fleurs de soucis

 

Retirer les pétales des fleurs de soucis. Battre énergiquement les oeufs, incorporer les pétales de soucis hachés. Cuire doucement l'omelette.

La lustrer avec du beurre, à l'aide d'un pinceau

 

La servir avec une salade de haricots verts tièdes, au vinaigre d'estragon et huile d'olive.

 

Une cuisine simple et naturelle !

 

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 17:45

Pour terminer sur la St Patrick voici une recette de frère Victor-Antoine extraite de son livre " Les bonnes soupes du Monastère" aux Edts de l'Homme.

 

SOUPE DE ST PATRICK AU CHEDDAR

 

Pour 4 à 6 personnes

                                                                                                                                       cheddar. wikipedia

2 poireaux

2 pommes de terre

4 carottes

45 g de beurre ou de margarine                                           

1,5 l de bouillon de légumes ou de viande

1 gousse d'ail hachée

1/4 de c à thé de thym moulu

1/4 de c à thé de sauge moulue

Sel et poivre au goût

0,25 l de lait

140 g de cheddar irlandais Kerrygold (ou de cheddar doux)

 

Nettoyer, peler et hacher les légumes.

Faire fondre le beurre ou la margarine dans une marmite et y faire revenir les légumes pendant 3 minutes en remuant souvent.

Ajouter le bouillon, l'ail, les herbes aromatiques et les assaisonnements.

Porter la soupe à ébullition, couvrir la marmite et laisser mijoter pendant 30 minutes.

Homogénéiser la soupe au mélangeur électrique, puis la remettre dans la marmite.

Ajouter le lait et le cheddar. Réchauffer sans laisser bouillir de nouveau.

 

Servir chaud.

 

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  • : Dans les Cuisines des Monastères
  • : Retrouver une cuisine simple avec des produits du jardin telle qu'on la concevait dans les monastères et les abbayes. Différents produits de notre alimentation sont dus, à l'origine, à des moines ou des moniales, nous les partagerons sur ce blog.
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Une complémentarité pour expliquer la qualité des produits mis en vente. Le site n'existe plus mais les produits existent toujours. N'hésitez pas à vous rendre dans les monastères pour y faire vos emplettes !
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